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Les premières mesures du plan anti-pollution ont été présentées
hier au Conseil de Paris (source Les Echos) :
• limitation de la vitesse a 20 km/h en cas de « pic »
de pollution ; c’est sans doute la mesure la plus courageuse : bloqué dans les
embouteillages, il sera interdit de rouler trop vite ! Sage décision.
Et si ça roule, nous voila condamnés a traverser
Paris a fond de première, le compte-tour dans le rouge. Chirac
va encore se plaindre du bruit et de l’odeur.
• retrait de la circulation des véhicules des administrations dont
l’utilisation peut être différée ; utilisation différée des véhicules ou des administrations
?
• renforcement des contrôles antipollution sur les axes desservant
la capitale (de 7 a 20 heures) ; bon, les entrées de Paris ressemblent de plus en plus a des postes
de douane, mais si c’est pour la bonne cause...
• interdiction de stationnement des autocars dans les iles Saint-Louis
et de la Cité ; le spectacle de ces autocars qui stationnent pendant des heures, le moteur allumé
pour faire fonctionner la climatisation et le mini-bar, ne cesse de me stupéfier
;
• stationnement résidentiel gratuit en cas de « pic »
de niveau 3 ; quand il n’est pas gratuit, le stationnement résidentiel s’élève
a 12 francs par jour. Ca c’est de la mesure incitative !
• développement des couloirs cyclables ; bonne idée (il était temps qu’on remplace ces couloirs verts,
au milieu de la chaussée, pour cyclistes candidats au suicide). Sachant
tout de même qu’il faut avoir des poumons a pot catalytique
pour faire du vélo dans Paris.
On ne va pas condamner les débuts de prémices de projet de plan
anti-pollution, ce serait trop facile. Mais franchement, dans le genre timide
et pas cher, c’est un chef-d’oeuvre.
On ne parle toujours pas de gratuité des transports en commun en cas
de « pic » de pollution, pas plus de l’obligation de co-voiturage
(deux personnes au moins par véhicule). Quant au diesel, le projet de
loi est renvoyé aux prochaines calendes.
Et de toutes façons, la solution retenue jusqu’a maintenant
obéit a une logique qui tient la route : laisser dégénérer
la situation. A force de subir des bouchons a chaque trajet, de chercher
une place de parking pendant des heures, l’homo automobilus parisianis
finira bien par laisser son véhicule au garage.
Bon, je vous laisse, le camion de livraisons s’en va, je vais enfin pouvoir
rouler.
Pic de pollution a Paris et dans l’Est
CHALEUR + circulation automobile = pollution. L’équation n’a
pas manqué de se vérifier une nouvelle fois hier, principalement
a Paris et dans l’est de la France où le niveau 1 du pic
de pollution a l’ozone a été atteint. Dans la capitale,
en milieu d’après-midi, le niveau est monté a 160
microgrammes par mètre cube, accompagné d’une chute du taux
de dioxyde d’azote. La situation devait "s’aggraver en début
de soirée", a précisé AIRPARIF, qui souligne que l’inversion
des vents - qui souffle a l’est maintenant - et le surcroit
de circulation lié a la grève SNCF n’allaient "probablement
pas améliorer les choses". Le trafic routier a en effet atteint
un niveau "exceptionnel" hier matin jusqu’a 9 heures
pour redescendre au niveau "dense" en fin de matinée.
En Alsace, la pollution a l’ozone s’est poursuivie pour atteindre
a Mulhouse, vers 14 heures, le niveau d’alerte 2 pour le troisième
jour consécutif. Il a été conseillé aux personnes
agées ou fragiles de rester chez elles. A Strasbourg, en revanche,
la pollution est retombée au niveau 1. Les préfectures du Bas-Rhin
et du Haut-Rhin continuaient d’inviter la population a limiter
l’usage de véhicules a moteur. Le niveau 3, a partir
duquel le préfet peut prendre des mesures de restrictions de la circulation
automobile, est fixé a 400 microgrammes par mètre cube
pour le dioxyde d’azote et a 360 ug/m3 pour l’ozone.
Grace a ce nouvel engagement, Onyx, déja en charge
de la collecte des déchets dans cinq arrondissements parisiens avec des
bennes traditionnelles, renouvelle sa mission tout en y ajoutant le respect
de valeurs écologiques.
Les nouveaux véhicules utilisent le gaz naturel pour véhicules
(GNV), une énergie propre et sûre, qui réduit considérablement
les pollutions atmosphériques et sonores. La collecte concerne les déchets
de 500 000 Parisiens, hissant Onyx au rang de premier opérateur privé
sur Paris.
La technologie qui permet de répondre aux contraintes parisiennes, et
notamment a l'étroitesse de certaines voies, a été
importée d'Espagne où FCC, partenaire de VE, exploitait déja
ces bennes (fabriquées par Iveco Espagne) au chassis court et a
l'autonomie suffisante de 100 km.
Parfaitement au point, cette technologie pourrait très bien s'implanter
dans d'autres villes. Son développement ne dépend désormais
que des arbitrages des responsables des collectivités locales.
Catastrophe écologique
Vers 6h30 du matin un convoi est parti de Feyzin dans le Rhône. Il devait
rallier Saint-Pierre-des-corps en Indre et Loire pour le compte des sociétés
suivantes : ELF, Atochem et Rhodia Roussillon. Il a déraillé,
hier a Saint-Galmier ; 19 wagons sur 35 se sont couchés le long
de la voix ferrée, 6 d'entre eux transportaient des matières dangereuses
notamment des acides nitriques et fluorhydriques. Des citernes ont été
éventrées et prés de 54 000 litres se sont dispersés.
Mais le pire a été évité car le vent a fait dévier
le nuage toxique. Une enquête va être faite. Il parait que ce serait
dû a la rupture d'un essieu. C'est une pollution de plus avec des
nuages toxiques qui sont dans l'atmosphère et des problèmes d'équilibre
de la couche d'ozone. Ces produits toxiques sont dangereux pour la santé,
pour la flore et la faune.
On doit se demander : Quels sont les effets de l'acide nitrique ? Quel avenir
aurons-nous dans 10, 20, 30, 40 ans si tous ces accidents persistent ? Quelle
sera l'évolution de nôtre planète ?
Et dans l'immédiat : Est-ce que le train a été bien vérifié
avant de transporter tout cet acide ? Est-ce que les normes de sécurité
ont été réspectées ? Que fera le gouvernement si
cet accident se reproduit près d' une ville et qu'il n' y ait pas de
vent pour dévier le nuage toxique ? Pourquoi ce train a t-il déraillé
? Est-ce vraiment un accident ? Quel est le danger pour les habitants de la
proche région ? Quelle terre laisserons-nous a nos enfants ? Est-ce
que cela se reproduira encore dans 10, 20, 30 ou 40 ans sans que nous y puissions
faire quelque chose ?
Olana,Cindy,Sira - illustration : Kevin - 5ème Michelet
La pollution
A Paris, les voitures rejettent beaucoup de gaz carbonique et nous avons beaucoup
de mal a respirer, surtout les nourissons. Nous détestons la pollution.
Les gens pourraient faire attention et marcher ou prendre les transports en
commun. Avec la tempête nous avons perdu beaucoup d'arbres et c'est dommage
car ils aspirent le gaz carbonique et recrachent l'oxygène.
Alors, protégeons notre planète!!
Laurie et Charlotte - CM1 Boileau